Quand Apprendre & Faire
se parlent et s'écoutent...

Créée par José Massol et Sébastien Corniglion, DSTI a fêté cette année ses dix ans à Sophia Antipolis. Une décennie au cours de laquelle cette école d’ingénieurs s’est imposée comme leader dans le domaine de l’enseignement de la science des données et de l’intelligence artificielle. Sur ses deux campus de Paris et Sophia Antipolis, mais aussi à l’international, elle dispense ses formations chaque année à près de 400 nouveaux étudiants.

Le choix de Sophia Antipolis

Après un riche parcours professionnel, José Massol est revenu là où il l’avait démarré, sur la Côte d’Azur, et a rapidement fait le constat que Sophia Antipolis disposait d’un grand nombre de richesses, mais que la technopole avait des difficultés à recruter. Connaissant bien le directeur général de Supélec, il lui propose d’ouvrir un centre sur la Côte d’Azur. Celui-ci décline la proposition, trop occupé par la fusion de son école avec Centrale.

José Massol croise alors la route de Sébastien Corniglion qui avait un projet de création d’une école de spécialisation de niveau ingénieur dans le domaine du big data, très concrètement, une formation qui combine l’informatique avancée et les mathématiques. Les deux compères décident d’unir leurs efforts et DSTI naît en 2015.

Pour José Massol : « Le choix de l’implantation de DSTI s'est rapidement porté sur Sophia, là où le cœur vibrait sur ces sujets ». La technopole offrait en effet un cadre de travail particulièrement agréable. Néanmoins, de leurs premiers contacts avec un certain nombre d’industriels et en particulier de grandes sociétés américaines, il est ressorti que ces dernières étaient prêtes à soutenir leur projet à la condition qu'il y ait une base parisienne. José Massol et Sébastien Corniglion ont donc pris le risque d'ouvrir un double campus à Sophia Antipolis et à Paris, avec un système en vidéoconférence permanente entre les deux campus.

Un enseignement à l'écoute de l'écosystème Tech

À sa création, DSTI démarre avec un cursus complet et très pointu sur la Data Science qui regroupe toutes les théories algorithmiques permettant de traiter les données. Ce domaine fait la part belle aux statistiques et à l’informatique, avec les mathématiques en centre de gravité. Avec l’émergence du traitement des données massives, les Data Scientists étaient alors particulièrement recherchés.

Très vite, les industriels qui avaient recours au big data se sont aperçus que cette formation ne suffisait pas. Ils avaient aussi besoin de mettre en œuvre de manière efficiente les algorithmes pensés par les Data Scientists. 

Le métier de Data Engineer a donc pris de plus en plus d'ampleur, ce qui a poussé DSTI à créer un cursus éponyme dont la dominante n’a plus été mathématique mais informatique. Au bout de quelques années, l’école a donc converti un grand nombre de jeunes en Data Engineers, c'est-à-dire en informaticiens capables de traiter les données fournies par les Data Scientists.

DSTI a également adapté ses formations à une seconde évolution. Aujourd’hui, bon nombre de cadres dans des métiers de toute nature utilisent des outils du big data et de l'IA. C'est le cas dans la finance, dans l'industrie biomédicale... Un nouveau cursus de Data Analyst a donc été ouvert afin de permettre à l'apprenant de maîtriser parfaitement les nouveaux outils. Plus récemment, et toujours ouverte sur appel du marché, une formation spécifique dans le domaine de la cybersécurité a été créée.

L’industrie technologique au cœur des enseignements

L’école est aujourd’hui en pleine croissance et accueille chaque année près de 400 nouveaux étudiants répartis à 50 % sur le campus de Paris, à 25 % sur celui de Sophia Antipolis et à 25 % sur un troisième campus configuré pour de l'enseignement à distance. Très ouvert sur l’international avec des cours dispensés en anglais, ce troisième campus regroupe des étudiants étrangers qui suivent les programmes en ligne, en direct ou de façon asynchrone. Ces étudiants sont le plus souvent en formation continue et étudient sur un cycle plus long. L'école est d’ailleurs aujourd’hui en phase d’accélération sur ce recrutement étudiant international, avec l’objectif d’atteindre entre 500 et 600 nouveaux étudiants chaque année.

Depuis le départ, le monde de la Tech occupe une place centrale au sein des formations. L’école multiplie les occasions de faire travailler les étudiants sur des cas pratiques. Le cursus est jalonné de stages obligatoires pour les amener à mettre en pratique leur enseignement théorique dans la réalité industrielle. Au fil des ans, l’école a noué de nombreux partenariats avec des acteurs clés - Microsoft, Cisco, Amazon... Partenariats qui se traduisent concrètement par la mise à disposition de ressources, de contenus, de plateformes ou d'environnements de travail. Certaines entreprises comme Siemens s'engagent dans l'enseignement et partagent leur savoir-faire. Un partenariat récent a été passé avec Hivenet qui prévoit la mise à disposition d'enseignants et pour les étudiants, l'accès à une plateforme collaborative particulièrement performante. De quoi avoir accès à une puissance de calcul qu’ils ne pourraient pas obtenir avec leurs ordinateurs personnels ou même avec ceux de DSTI.

Sur ses trois campus, DSTI dispense des formations allant du niveau licence au master et même au-delà. Au départ, l’école était une école de spécialisation s’adressant à des diplômés de niveau Bac +5. Par la suite, dans un format d’études compact et compressé au maximum, elle a créé un cycle de formation en 6 à 9 mois pour permettre à des personnes de retourner rapidement dans l’emploi. Ce public de formation continue existe toujours chez DSTI qui s’est ouvert à un public plus jeune. Depuis 2023, pour répondre à la demande des entreprises en manque de jeunes informaticiens, DSTI a ouvert un cursus post-bac, devenu aujourd’hui un Bachelor in Computer Science & Engineering, qui mêle à la fois algorithmie, mathématiques appliquées, sciences et technologie.