La Beauté à nos pieds déclinée en 30 sculptures

Le plasticien, formé à l’École Boulle, a été toute sa vie un ardent défenseur de l’environnement et du règne animal et a même pratiqué dans une première vie la taxidermie. Fasciné depuis son plus jeune âge par les beautés de la nature et par le monde animal, le bestiaire de François Chapelain-Midy est peuplé d’insectes en bronze patiné allant des bruns aux verts. Il a pratiqué la restauration et le soclage de minéraux et d’art primitif et a travaillé comme décorateur sur plusieurs projets, notamment pour le cinéma (La belle Noiseuse, Germinal, La Sentinelle), pour le parc océanique Cousteau et pour les décors de l’Aquarium de la Cité des sciences de la Villette.

L'artiste a développé une œuvre sculptée magistrale épurée pour gommer l’impression d’agressivité. Dixit l’artiste : « Je souhaite que ceux qui auront vu et touché mes insectes posent sur les vrais, si souvent décriés, un regard attentif, plus tendre peut-être… L'homme se prend pour un être supérieur, il faut le remettre à sa place. »

Sa profession de foi : « Être artiste c’est être utile ». Ses sculptures en témoignent à travers son total engagement pour la cause écologique. Son œuvre « Stop ou Encore » (1993) a été exposée à la COP 21 à Paris, en 2015, huit ans après sa mort. Aujourd’hui c’est Saint-Jean-Cap-Ferrat qui continue l’hommage.